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L'endométriose, parlons-en !

Photo du rédacteur: Lydie DeloffreLydie Deloffre

Sortir l'endométriose de l'ombre, c'est le programme de ce mois de mars pour les associations, les personnes souffrantes et pour vous. Plus cette maladie sera connue, comprise et meilleure sera la prise en charge des personnes.





L'endométriose, c'est quoi ?

Très synthétiquement, les personnes qui souffrent d'endométriose ont des cellules ressemblant à de l'endomètre (ou utérus) en dehors de la cavité utérine. Les cellules peuvent former dans certains cas des adhérences un peu partout dans le corps. Elles peuvent alors créer des liaisons entre des organes les empêchant de bouger naturellement. Ces cellules réagissent aux hormones. Les douleurs sont donc plus fortes au moment de l'ovulation et en période de règles. En sus des adhérences, des kystes peuvent aussi se développer dans les ovaires. Même sans adhérence, au stade précoce, la maladie peut être très douloureuse car très inflammatoire.

L'endométriose peut être partout, dans le péritoine, autour de la vessie, du rectum, du diaphragme...

L'endométriose peut aussi être localisé uniquement dans le muscle utérin. On parle alors d'adénomyose.

Ce sont les femmes qui sont touchées par cette maladie (encore une maladie de femmes diront certains). Certains hommes, extrêmement rarement et faisant suite à des traitements hormonaux.


Au quotidien...

Dans les cas les plus sévères, tout peut devenir difficile : aller uriner, aller à la selle, avoir des rapports sexuels, marcher... La douleur est présente, avec peu de répit. Les personnes sont épuisées, souvent en détresse, sans solution et parfois même sans diagnostic car avoir mal pendant les règles, c'est normal... car avoir mal au ventre quand on est stressé, c'est normal ! Rien n'est normal quand il y a de la douleur. Il y a malaise et il convient de l'entendre !!!


Je fais quoi ?

Si je pense en souffrir, je m'informe auprès des associations.

Si j'en souffre, je n'ai pas honte, j'en parle. De nombreuses techniques alternatives existent pour apaiser le quotidien : avoir une alimentation non-inflammatoire, méditer, avoir recours à la médecine complémentaire à la médecine "conventionnelle" type ostéopathie, acupuncture, naturopathie, réflexologie plantaire, etc. La maladie parle d'un mal être intérieur, d'un mal être profond. L'écouter est aussi une piste.

Si je connais des personnes qui en souffrent, je les aime dans la perfection qui est la leur.

Si je suis employeur, manager, etc. écoutez les personnes et aménagez leur poste de travail si possible. Maintenir un lien social est important.

Si je suis médecin, j'ouvre mon champ des possibles. J'écoute la personne et je prends conscience de sa douleur, car NON, CE N'EST PAS NORMAL D'AVOIR MAL PENDANT SES RÈGLES !!!


Si vous souhaitez en savoir plus, vous pouvez visiter le site d'Endofrance et celui de Endomind. Le gouvernement s'est également récemment engagé pour lutter contre l'errance thérapeutique de cette maladie. Voici ici quelques informations.

Enfin, un livre intéressant : "Endométriose, ce que les autres pays ont à nous apprendre" de Marie-Rose Galès, Édition Josette Lyon.


N'hésitez pas à me contacter si cet article vous y invite !

38 vues1 commentaire

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1 opmerking


ladysarh68
25 mrt 2021

Très bel article, un bel échange sur le silence féminin....

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